"Rien en ce Monde n'est aussi fort qu'une idée dont l'heure est arrivée..." - Victor HUGO
Secret + discrétion + culot + créativité + solidarité = une recette gagnante !!!
Avec son DvD inclus du film clandestin "Sous le Manteau", "Ils l'ont fait" facilite l'illustration concrète de ce que trop peu de PG ont raconté à leur retour de captivité.
Un tel acte collectif de résistance, par le biais d'une oeuvre cinématographique unique au Monde, n'aurait jamais pu se concrétiser sans la contribution indispensable et stratégiquement précieuse d'un imposant "Service de Guet".
Mon Père dirigeait celui-ci composé de 15 Camarades de captivité minutieusement choisis, notamment pour leur concentration, leur réactivité, leur esprit d'équipe et leur solidarité sans faille. Que des "bons potes" !!!
Au bout d'un an d'entraînement intensif, à la moindre alerte, tout matériel (caméra, pied, projecteurs, etc...) pouvait disparaître en 5 secondes et les Gardiens ou gêneurs n'apercevaient que de braves PG se promenant ou jouant paisiblement aux cartes...
Ce même Service de Guet, dans la foulée, a participé à la sécurisation de quelques évasions et de la plupart des photos clandestines prises au Camp (d'où l'amitié et la complicité particulières de mon Père avec Marcel CORRE, Jean MILLIARD et Fernand PAUWELS, les principaux "voleurs d'images").
1940-1945, l’OFLAG XVII A, Camp de Prisonniers de Guerre Officiers Français (et quelques Belges, Polonais...) situé en Autriche, à 108 Km au Nord-Ouest de Vienne, près du village d’Edelbach, tient ses 5 000 occupants en cage, dans un inconfort matériel, physique et moral représentatif de l’infernale condition du captif. S’appuyant sur une documentation très complète et riche de nombreux détails et anecdotes, l’auteur nous invite ici à revivre la conception et la réalisation clandestines d’un document cinématographique unique au monde : un film d’amateurs, tourné à l’insu des gardiens allemands et des autres prisonniers, dont le réalisme illustre parfaitement ce que bon nombre de manuels d’histoire n’ont pas réussi à nous faire comprendre avec autant de force. Cinquante "camarades de captivité" ont réussi à se mobiliser, au péril de leur vie, pour mener à bien cette formidable et passionnante aventure et œuvre collective. Un grand "Merci" à eux d’avoir choisi ce moyen de montrer que "résister" peut également se concevoir autrement que par la violence des armes. L’insertion, dans le livre, du DVD de la version commerciale du film, dont le titre "OFLAG XVII A - SOUS LE MANTEAU" est suffisamment évocateur, offre en bonus l’opportunité de visionner la concrétisation des efforts de ses 50 réalisateurs clandestins.
Quatrième et dernier enfant d’un couple d’Instituteurs de la Somme (principalement à Athies, Condé-Folie, Salouël et Amiens Faubourg Beauvais), Jean-Claude LEROUX est le seul né après la Deuxième Guerre mondiale, en 1953, à Amiens.
Six ans furent nécessaires à son père, Alfred LEROUX, pour retrouver une forme physique correcte à la suite de cinq longues années de captivité, de 1940 à1945, passées au sein de l’OFLAG XVII A. C’est dans ce cadre qu’il devient l’un des 30 principaux réalisateurs d’une œuvre collective et solidaire unique au Monde : un film clandestin, tourné au péril de leur vie, au nez et à la barbe des geôliers de l’impitoyable régime Hitlérien.
Durant son enfance et son adolescence, l’auteur boit les paroles par lesquelles son père et ses anciens camarades de captivité racontent, avec beaucoup de pédagogie, les prouesses d’imagination, de créativité, de courage, d’organisation, de sécurisation dont il a fallu faire preuve pour mener à son terme un projet aussi fou qui, plus de 70 ans plus tard, force encore l’admiration de tous, en France comme à l’étranger.
Devenu à son tour formateur, depuis 1986, Jean-Claude LEROUX n’a eu de cesse de reconstituer le puzzle des innombrables informations grouillant dans sa tête, dans le but de concrétiser le devoir de mémoire auquel il s’est engagé. Depuis plus de quinze ans, ses conférences-débats, véritables spectacles audiovisuels, sont le moyen qu’il a choisi de développer pour faire connaître les nombreux enseignements à tirer des particularités de l’OFLAG XVII A. Sa passion et son enthousiasme se retrouvent dans ce livre étonnant écrit en Octobre 2014.
DVD présenté par Jean-Claude LEROUX en partenariat avec DACRES éditions et ARMOR Films
Extraits de La Cliothèque, Service de Presse-Histoire Contemporaine
Le Jeudi 6 Août 2015, Evelyne GAYME a écrit… Attention ! Source historique majeure ! Pour tous ceux qui s'intéressent aux prisonniers de guerre, le film "Sous le Manteau" que des officiers de l'Oflag XVII A ont réussi à tourner, durant leur captivité et dans la clandestinité, est mythique.
Jean-Claude Leroux, dont le père fut l'un d'entre eux, réalise, avec ce livre accompagné d'un DVD du film Sous le manteau, bien plus qu'un devoir de mémoire, comme il l'écrit p. 145. Il explique la genèse d'une source historique originale et unique, un film montrant le quotidien des captifs, imaginé par quelques Enseignants du Primaire que renferme l'Oflag : Alfred Leroux - le père de l'auteur- et Marcel Corre qui a réussi à garder son appareil photo et réalise des clichés du camp, ce qui est strictement interdit. Pour y parvenir, Marcel Corre a besoin d'une équipe de guetteurs qu'Alfred Leroux va organiser… C'est donc un témoignage formidable qui est ainsi livré, mais qui ne s'arrête pas à la fin de la guerre…
Ce livre et ce film sont particulièrement utilisables devant nos élèves. Jean-Claude Leroux, très pédagogiquement, fournit au début du livre tous les renseignements concernant la captivité pour ceux qui ne seraient pas à l'aise avec ce sujet. Son livre est ponctué de photographies, d'illustrations, de cartes d'époque, de documents (lettres par exemple). Il peut illustrer le cas particulier des prisonniers de guerre dans le cadre du programme de Première ou bien le chapitre sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en Terminale, en l'occurrence ici à la fois les souvenirs des anciens prisonniers, qui n'ont pas les mêmes objectifs à propos de l'exploitation de ce film après-guerre, et le passage des souvenirs à la mémoire que défendent les enfants de ces prisonniers. Signalons pour finir que les cinéastes captifs ont été reconnus pour la réalisation de ce film, en 1951, "Combattants Volontaires de la Résistance" pour actes de résistance dans les camps.
Extraits de l'OverBlog de la revue "Guerres et Conflits"
Le 5 Juillet 2015, le Colonel Rémy PORTE a écrit… Voici un livre particulièrement original, puisqu’il nous raconte l’histoire de la réalisation du seul film "documentaire" tourné par les prisonniers eux-mêmes dans un camp de prisonniers de guerre.
Comme l’explique la citation en exergue de la première partie, ce film "est le témoignage de la fidélité des officiers prisonniers à leur famille et à leur Patrie, la preuve de la dignité que la majorité d’entre eux s’est attachée à garder vis-à-vis de soi-même, malgré les propositions dissolvantes de l’ennemi".
…le thème des prisonniers de guerre (y compris dans le regard porté sur eux lors de leur retour) reste en grande partie le parent pauvre des travaux sur la Seconde Guerre mondiale, avec un nombre restreint de livres ou de thèses. Pourtant, qui se souvient qu’ils furent, à la fin de l’année 1940, près de 1,5 millions prisonniers de guerre dans les camps allemands, soit trois fois plus que pour toute la Première Guerre mondiale. Ce volume est donc particulièrement bien venu, et le DVD qui l’accompagne sera sans doute une vraie découverte pour la plupart des lecteurs.
Un très bon livre, qui passionnera tous ceux qui s'intéressent à l'Armée française dans la Seconde Guerre mondiale.
ARMOR-Films
N'hésitez pas à organiser ma Conférence-Débat qui vous fera découvrir de nombreux détails ignorés de l'OFLAG XVII A où 5 à 7 000 PG Français ont durement subi 5 longues années de captivité.
tél : (+33) (0)6.08.21.79.16
contact@conferences-leroux.com
www.conferences-leroux.com
Ce Site n'a d'autre ambition que de vous donner envie d'entrer en contact avec moi, afin de partager ma dévorante passion pour l'exceptionnelle aventure humaine de l'OFLAG XVII A, de 1940 à 1945.
Mes remerciements à toutes celles et ceux qui, depuis plus de 20 ans, m'ont confié leurs archives ainsi que leurs témoignages, ou ceux de leurs parents et proches ayant connu l'OFLAG XVII A. D'autres viennent s'ajouter régulièrement au rythme moyen de 2 à 3 par mois. Mille excuses pour ma réponse parfois tardive à certains de vos courriels. Mes activités professionnelles sont encore intenses. Les documents que vous me confiez sont précieusement soignés et conservés, tout en attendant l'occasion d'une intervention dans votre Région afin de vous les restituer en main propre.
Un coup de coeur !!!
La grande majorité des PG ont très peu (voire pas du tout) raconté en détail leur longue captivité à leur famille et à leurs proches.
Deux fois par mois, depuis plus de 15 ans, à l'occasion du décès d'un parent, je reçois des e-mails spontanés de familles émues qui découvrent, très étonnées, dans une boîte à chaussures ou une valisette, des documents, photos et courriers en rapport avec l'OFLAG XVII A. Le défunt n'en avait jamais parlé...
Ma Conférence-Débat est alors vécue par ces familles comme un véritable coup de coeur plein de révélations édifiantes.
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